Texte de présentation «Epstein a tout étudié : les théories sur l’image subjective, sur la valeur de l’atmosphère, sur la signification de la composition des plans, sur celle du flou et des surimpressions, sur la cadence, sur le montage, sur les interpolations, les retours en arrière, sur les ralentis. Il a voulu faire la synthèse de cette nouvelle syntaxe et il y a réussi. Il a accumulé dans L’Auberge rouge toutes les difficultés et les a toutes surmontées. (...) Déjà dans ce film, à la faveur d’une ouverture de l’iris, une fête prend pour quelques secondes l’aspect d’une tête de mort. A nous d’y être sensibles, il ne s’agit pas d’un symbole, Il s’agit d’une erreur des sens. (...) C’est le triomphe de l’impressionnisme du mouvement, mais c’est aussi autre chose, c’est le triomphe de l’esprit moderne». Henri Langlois, Cahiers du Cinéma, n°24, juin 1953 |
le jeudi 08 mai 2008 à 21h30 (Salle des Fêtes - Anères) Copie 35mm provenant de Gaumont Pathé Archives Musique interprétée par : Benjamin Moussay (piano), Frédéric Norel (Violon), Alexandra Grimal (Saxophone), Serge Haessler (Cor, trompette), Denys Viollet (Violoncelle), Arnault Cuisinier (Contrebasse) |