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La Sultane de l’amour
de René Le Somptier et Charles Buguet
avec France Dhélia, Sylvio De Pedrelli, Yvonne Sergyl
1919 / France / 1h33 / DCP
Copie : avec l’aimable autorisation de Jacques Burguet, Claude Toussaint, Claude Nalpas et Marc Sandberg. La restauration a été effectuée par le CNC d’après des copies d’origine 35 mm appartenant à la Cinémathèque française et à la Cinémathèque de Toulouse.
Le conte des amours tourmentées de la princesse Daoulah et du prince Mourad, qui s’était rencontrés, elle déguisée en fille du peuple, lui en pauvre pêcheur, et qui n’arrivaient pas à se trouver. La princesse est convoitée par le sinistre sultan Malik...
D’abord exploité dans une version noir et blanc en 1919, La Sultane de l’amour deviendra le premier film français en couleur après quatre ans de travail acharné. Cent mille images coloriées à la main, des décors grandioses et des flots d’orientalisme pour un enchantement injustement tombé dans l’oubli jusqu’à sa récente restauration.
En tant que pianiste, Michel Lehmann, a remis au goût du jour les pratiques de l’époque, les « Motion Picture Moods », qui associaient des œuvres du répertoire de la musique classique aux films selon des correspondances narratives et dramatiques particulières. Pour accompagner La Sultane de l’amour, Michel Lehmann a sélectionné une série de morceaux orientalistes dans la musique classique du tournant du XXe siècle, où règne une délicieuse confusion de styles, d’imaginaires et de rêveries.
La Cinémathèque de Toulouse
Séance proposée dans le cadre d’un partenariat entre le Festival d’Anères et la Cinémathèque de Toulouse avec la reprise d’un ciné-concert présenté à Toulouse dans le cadre du festival SYNCHRO 2022.
La séance sera présentée par Hermine Cognie (Direction du patrimoine du CNC) et par Franck Loiret (La Cinémathèque de Toulouse)
Piano : Michel Lehmann |